VOS DÉMARCHES JURIDIQUES

Nous vous avons récemment informées d'informations juridiques importantes et porteuses d’espoir pour la reconnaissance de notre qualité de victime du dispositif médical Essure® et l’obtention d’une indemnisation en regard des préjudices subis.

 

Malgré les déceptions antérieures, l’association R.E.S.I.S.T. demeure engagée dans la défense des droits des victimes. C’est pourquoi, depuis 2022, nous avons tissé une solide collaboration avec  le cabinet JVL afin d’envisager d’autres recours juridiques.

Le cabinet a su développer une stratégie juridique claire et précise. Il dispose d’éléments jurisprudentiels qui nous sont favorables, notamment de par leur travail sur l’annulation des délais de forclusion et de prescription dans le cadre de pathologie évolutive, et la victoire devant la cour de cassation en 2023.

Nous avons communiqué dernièrement sur le renvoi devant la Cour de justice de l’Union européenne (voir publication plus bas) qui rendra sa décision dans quelques mois. Une victoire devant cette juridiction permettrait à toutes victimes des implants Essure® implantées de 2002 à 2017 de demander une indemnisation sans difficulté de prescription et de forclusion.

 

Consciente que les frais de procédures juridiques représentent un coût non négligeable que toutes les victimes ne peuvent assumer sans l’assistance d’une protection juridique ou de l’aide juridictionnelle, l’association R.E.S.I.S.T. vous informe de la mise en place d’un nouveau process qui nous permettra de faire valoir nos droits sans contrainte financière : R.E.S.I.S.T. et le cabinet JVL ont été contactés par Litfin, société experte en financement de litiges complexes, tels que le dossier Essure®, mettant en cause des entreprises disposant de moyens financiers conséquents pour assurer leur défense.

 

Au terme de plusieurs mois de pourparlers, nous avons conclu un engagement tripartite entre R.E.S.I.S.T., le cabinet JVL et la société LitFin, dont l’objectif est d’offrir la possibilité à toute victime qui le souhaite de rejoindre le groupe de plaignantes en vue d’une indemnisation et de créer, par le nombre, un contrepoids face au laboratoire.

Chères R.E.S.I.S.Tantes, le groupe fera notre FORCE !

 

Dans ce cadre, une solution a été mise en place pour permettre aux victimes éligibles d'accéder à cette procédure sans avance de frais. Les conditions financières, encadrées par contrat, seront expliquées individuellement à chaque participante. Cette organisation vise à faciliter l’accès à la démarche dans un cadre professionnel, structuré et sécurisé. 

Une plateforme administrée par LitFin est aujourd’hui ouverte afin de recueillir les dossiers de plainte conformément aux règles RGPD en vigueur.

 

Pendant quelques semaines, le cabinet JVL et les représentantes de l’association R.E.S.I.S.T. organisent un tour de France qui fera étape dans plusieurs villes. Nous vous attendons nombreuses et nombreux à ces rendez-vous, pour échanger en direct. Des retransmissions par visio-conférences seront également disponibles. Vous retrouverez toutes les dates et modalités d’inscription sur la plateforme.

 

 

L’avenir de notre indemnisation nous appartient en agissant de concert et avec le concours du cabinet JVL et de LitFin.


La protection juridique et l'aide juridictionnelle sont utilisables pour toute autre procédure.

La protection juridique

La garantie "protection juridique" est une assurance qui vous permet, en cas de litige avec un tiers ou en cas de procédure de justice, d'obtenir une aide de votre assureur.

 

 

Pour plus d'informations sur la
protection juridique, consultez ci-dessous
le site Internet du service public.

L'aide juridictionnelle

Il s'agit d'une aide financière permettant aux personnes sans ressources ou ayant des revenus modestes d'obtenir la prise en charge de tout ou partie des frais de justice.

 

Pour plus d'informations sur l'aide juridictionnelle, consultez le site Internet Service-public.fr



COUR DE JUSTICE DE L'UNION EUROPÉENNE

26 mars 2025

 

Maître Marie Leroux, avocate associée du cabinet JVL, a eu l’honneur de plaider en faveur d’une victime d’un vaccin aluminique devant la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE), au Luxembourg, le 26 mars dernier. 

 

Des représentants des associations E3M et R.E.S.I.S.T. ont assisté à cette audience  particulièrement importante pour l’ensemble des victimes de produits de santé.

 

La CJUE était saisie sur renvoi préjudiciel* par la Cour d’appel de Rouen, afin de se prononcer sur les contours de la Directive 85/374/CEE du 25 juillet 1985 relative au rapprochement des dispositions législatives, réglementaires et administratives des états membres en matière de responsabilité du fait des produits défectueux.

 

Y était notamment abordée la question des délais pour agir selon cette Directive, mais également les contours de la responsabilité pour faute du producteur.

 

Si les questions soulevées par le cabinet JVL visent plus spécifiquement les victimes de produits de santé et plus encore les victimes souffrant de pathologies évolutives, les conséquences de l’arrêt qui sera rendu seront majeures alors que cette Directive concerne tous les produits mis en circulation au sein de l’Union européenne.

 

Les plaidoiries de Me Leroux et de l’avocat du laboratoire mis en cause ont d’abord été entendues, puis de nombreux représentants de pays de l’Union européenne mais également d’institutions européennes se sont exprimés devant les 7 magistrats siégeant. 

Les débats ont été extrêmement denses et techniques.

 

 

La Directive 2024/2853 du 23 octobre 2024 relative à la responsabilité du fait des produits défectueux et abrogeant la directive 85/374/CEE du Conseil est d’ores et déjà venue allonger le délai de forclusion pour agir en matière de pathologie évolutive, dans la lignée de l’arrêt de la Cour de cassation que le cabinet JVL a obtenu le 5 juillet 2023

 

 

La décision de la CJUE est attendue avant la fin d’année 2025.

* voir vidéo ci-dessous



NOUVEAU !

S'informer pour mieux agir !

 

 

Des bénévoles de R.E.S.I.S.T. répondent à vos questions juridiques autour de la problématique Essure®.

 

(Réservé adhérentes)



Implants Essure® : actions individuelles

L'audience du 3 octobre 2022 au tribunal judiciaire de Paris, étudiait 132 dossiers individuels de plaignantes assignant Bayer au titre du préjudice d'anxiété, pour les porteuses du dispositif médical Essure®.

 

APMnews, média d'information indépendant, destiné aux professionnels du secteur de la santé nous autorise à diffuser cette dépêche. Vous pouvez en consulter les 4 pages ci-dessous.


L'action de groupe (ou Class Action)

En mars 2018, l'association R.E.S.I.S.T. a engagé une action de groupe auprès du Tribunal de Grande Instance de Paris.

 

Initiée uniquement par R.E.S.I.S.T., elle a pour objectif de faire reconnaître la responsabilité du laboratoire Bayer sur 2 axes :

  • faire reconnaître la défectuosité des implants Essure®,
  • la non information des patientes quant à la composition et les effets secondaires potentiels du dispositif médical.

 

Le 8 mars 2018, l'association R.E.S.I.S.T. a déposé une action de groupe, au tribunal de grande instance de Paris, visant à démontrer la défectuosité du produit et le défaut d'information concernant les implants Essure® du Laboratoire BAYER.

 

L'action de groupe est indépendante des procédures engagées à titre individuel.

 

Les victimes ne pourront rejoindre l'action de groupe qu'une fois le jugement intervenu, dans le délai imparti fixé par le jugement (qui ne peut être inférieur à 6 mois ni supérieur à 5 ans) et si elles correspondent aux critères fixant les caractéristiques du dit groupe. 

L'action de groupe, de quoi s'agit-il ?

La loi n°2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé, dite loi "Santé", a introduit dans l'arsenal législatif français, via son article 184, une action de groupe en matière de santé [articles L. 1143-1 à L. 1143-13 du code de santé publique (CSP)].

 

Les associations d'usagers du système de santé agréées peuvent intenter des actions de groupe pour dommages causés par un produit de santé (médicament, produit cosmétique, dispositif médical...).

 

En France, seule une association agréée peut être à l'initiative d'une action de groupe. Depuis le 2 mai 2017, l'association R.E.S.I.S.T. dispose d'un agrément délivré par le Ministère des Solidarités et de la Santé lui conférant le statut d'association représentant les usagers dans les instances hospitalières ou de santé publiques. Ainsi, en tant qu'association d'usagers du système de santé agréée en application de l'article L. 1114-1 du code de la santé publique, l'association R.E.S.I.S.T. est bien recevable à agir au titre de l'action de groupe.

 

 

Une action de groupe doit permettre aux victimes d'unir leurs forces. 


JUGEMENT DE L'ACTION DE GROUPE

11 mai 2022

 

À la suite de l'audience de plaidoirie du 16 mars 2022, le jugement relatif à l'action de groupe menée par l'association R.E.S.I.S.T., contre le laboratoire Bayer Healthcare France a été rendu le 11/05/2022.

 

Le Tribunal judiciaire de Paris a déclaré cette action irrecevable.


POUR UNE ACTION DE GROUPE GÉNÉRALE, EFFICACE ET ACCESSIBLE

 

COMMUNIQUÉ

RAPPORT D'INFORMATION N° 3085

juin 2020

 

  1. Action de groupe
  2. Commission des lois - Missions d'informations sur le bilan des actions de groupe
  3. Les auditions - Les propositions de réforme de l'action de groupe