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Marie : douleurs chroniques et dysplasie

Je voulais d'abord remercier l'association sans laquelle je n'aurais pas su avancer et aussi grâce aux témoignages et conseils que vous prodiguez.

 

Mon parcours ressemble à beaucoup d'autres.

Tout commence après la naissance de ma fille j'ai des soucis de cycle ; ne voulant plus d'enfants j'en parle à ma sage-femme qui me comprend très bien car la naissance de ma fille fut compliquée. Elle me fait donc un courrier convainquant, car mon âge risque de poser problème : je n'ai que 35 ans.

 

Le rendez-vous pris, accompagnée de mon mari, je lui explique ma décision en demandant une ligature. Là, il me propose les Essure® en m'expliquant que c'est moins risqué car pas d'anesthésie. Je ne suis pas convaincue car je n'en ai jamais entendu parler, je reste sur ma faim. J'ai 3 mois de réflexion légale. J'en profite pour en parler avec mon médecin et ma sage-femme, il n'y a pas de contre indication mais je ne suis toujours pas convaincue, ma mère et son mari me mettent en garde mais comme j'ai déjà quelques casseroles dernière moi je me dis que ça ne pourra pas être pire.

 

Je me fais donc implanter en 2016 tout se passe bien, contrôle 3 mois plus tard tout est bien place, mais on découvre aussi un début d'ostéophytose la galère commence.

Mes "casseroles" s'intensifient : maux de tête constants, intestin irritable mais pour le gynécologue ce n'est pas dû à Essure®.

 

En 2019, je commence la démarche pour les faire enlever ; je fais donc un test pour les allergies mais il revient négatif. Retour à la case départ. Ma kiné me dit d'insister car je me dégrade musculairement, douleurs chroniques, ma hanche me fait souffrir atrocement. Mon médecin me met en contact avec son chirurgien car elle ne trouve pas de solution. Je passe les examens et la sentence tombe : une dysplasie avec tendinite du moyen fessier. J'effectue 2 infiltrations qui pour l'instant ne tiennent pas sans douleurs…

 

Arrive 2020 et le Covid... Sans soins et une grosse crise d'urticaire dermatologue en visio qui ne comprend pas ; j'ai droit aux antihistaminiques à haute dose. Par la suite, grosse crise articulaire, gonflement des doigts à ne plus pouvoir les plier. RDV angiologue car ce n'est pas rhumatismal, en 2021.

Il me fait un bilan, me demande ma contraception et je lui annonce Essure® il change de tête… Dans la foulée mes intestins recommencent, RDV gastro, même remarque quant à mes Essure®.

 

Cette année je revois le gynéco pour le contrôle et il m'annonce après examens et prise de sang une ménopause précoce. Je lui dis "alors vous pouvez me les enlever" il me dit que ça ne sert pas à grand chose maintenant. Entre temps, je vois mon angiologue qui me dit que maintenant il faut vraiment les enlever.

 

Je reprends donc RDV avec mon gynéco, car le traitement substitutif n'est pas efficace, et je lui fais part de la demande de mon angiologue. Il accepte enfin et m'envoie vers une consœur car il n'opère plus. En août, je la consulte, elle m'explique la procédure, me rassure et me dit qu'elle en enlève une centaine par an. Je suis rassurée. 

 

Aujourd'hui je suis au lendemain de mon retrait qui s'est bien passé. Je la remercie grandement.

 

Marie