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Morgane : Je n'ai jamais eu de désir d'envant

Bonjour à toutes.
Je m'appelle Morgane, j'ai bientôt 38 ans.
N'ayant jamais eu le désir d'avoir des enfants, et devant changer régulièrement de pilule, je tannais littéralement ma gynéco à chaque consultation de contrôle pour me faire stériliser, et ce depuis mes 30 ans.
Devant ma détermination et parce que définitivement, je ne supportais plus la pilule et refusais le stérilet, elle a fini par céder et m'a dirigée vers un chirurgien "le plus susceptible de ne pas refuser l'intervention"... Eh oui, lorsqu'on est une femme, apparemment, on doit forcément avoir envie d'avoir des enfants à un moment ou à un autre... Autrement dit, quand on a un utérus, on doit forcément avoir envie de le remplir ? Bref...


Le chirurgien rencontré, contre toute attente, n'est pas opposé à l'intervention, mais comme je n'ai pas eu d'enfants, il préfère assurer ses arrières et me demande de consulter un psy pour être certain que mon non désir d'enfants est bien réel...
OK... Va pour le psy...
Sauf que je galère à trouver un psy qui comprenne que ce que je veux, ce n'est pas une thérapie pour m'expliquer le pourquoi de mon non-désir d'enfant, mais juste un papier qui dit que je sais ce que je veux, ou plutôt ce que je ne veux pas. Vous suivez ?? ;-)
Bref ! Je finis par trouver une psy hyper chouette, qui ne me juge pas et confirme que mon souhait de ne pas enfanter est bien réfléchi.
Le chirurgien me propose 2 interventions : les clips ou les implants ESSURE. Par facilité, j'opte pour ESSURE.
En juillet 2014, la pose se fait sous anesthésie générale, pour plus de confort selon le chirurgien, car comme je n'ai pas eu d'enfants, mon col doit être très étroit et je risque de sentir le passage des instruments, même avec une anesthésie locale.
3 mois après, je passe la radio de contrôle qui révèle la présence... de 3 implants !
Le chirurgien reprend mon dossier et se souvient que j'ai eu un spasme lorsque qu'il a posé le premier implant dans la trompe gauche, et que par sécurité, il a préféré en mettre un second... "Au moins là, vous êtes sûre que c'est bien bouché !" me dit-il... OK, si vous le dites...
Lorsque je revois ma gynécologue, je lui parle des 3 implants car ça me chiffonne quand même un peu. Elle ne semble pas y voir un quelconque souci. En octobre 2016, je me décide à la consulter en urgence car mes règles sont de plus en plus longues et hémorragiques depuis juillet.
Elle me fait une échographie qui ne révèle rien. Elle me prescrit un traitement hormonal, qui n'a aucun effet positif mais qui cumule les effets négatifs, et que j'arrête en cours.
Elle me dirige alors vers un autre chirurgien pour une "petite intervention qui consiste à brûler l'endomètre".
J'ai vu le chirurgien le 22 décembre 2016. Il me propose la méthode NOVASURE.
SAUF QUE... je lui parle des 3 implants au lieu de 2. Il n'a jamais vu ça et me dit que ça risque de poser un problème : si le 2e implant dépasse trop dans l'utérus, l'opération n'est pas possible !!!
J'ai donc rdv en février 2017 pour une hystéroscopie et on avisera ensuite : soit ça ne dépasse pas, et on opère normalement ; soit ça dépasse, et il faudra enlever les implants et donc les trompes (salpingectomie par coelioscopie ) et brûler l'endomètre...
Je vous avoue qu'avec tout ce que j'entends ou lis, j'espère presque que le 2e implant dépasse, histoire qu'on me les enlève !