ALLODOCTEURS.FR
31 décembre 2020
"Enfin une explication aux nombreux effets secondaires des implants contraceptifs Essure® ? Cet implant de stérilisation en forme de ressort placé au niveau des trompes de Fallope a été posé à près de 200.000 Françaises entre 2002 et 2017. Près d’un millier d’entre elles ont déjà rapporté des effets secondaires."
LE MONDE
23 décembre 2020
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Ministère des Solidarités et de la Santé
17 décembre 2020
Le comité de suivi des femmes porteuses du dispositif de contraception définitive Essure s'est réuni pour la 3e fois.
GENETHIQUE
1er site d'actualité bioéthique
23 novembre 2020
[...]Marielle Klein, une victime d'Essure® à l'origine de l'association R.E.S.IS.T. lance une pétition le 28 février 2016...
LONGWY ET SON PAYS
22 août 2020
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20 août 2020
"[...] Le géant pharmaceutique allemand avait provisionné 1,25 milliard d'euros pour anticiper le risque de plaintes relatives à Essure."
RUE 89 - Bordeaux
Extrait de l'article du 7 août 2020
"Madeleine Bova (adhérente de R.E.S.I.S.T.) habite Bordeaux. Elle a été porteuse des implants contraceptifs Essure® du laboratoire Bayer durant huit ans.
Comme des centaines d'autres femmes, elle a souffert de divers troubles neurologiques, musculaires et articulaires.
Son témoignage est le troisième de notre série : "Scandales sanitaires"."
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LE DAUPHINÉ
Article du 19 juillet 2020
"Marielle Manfredi a toujours été une femme active. Mère de trois enfants, cadre chez un opérateur téléphonique, elle a longtemps tout mené de front, sans problème. Pourtant, depuis quelques années, Marielle a changé. Son corps de super woman est devenu un champ de douleurs. Des symptômes qu’elle attribue aux implants contraceptifs Essure®, que sa gynécologue lui a posés en 2014.
« JE PENSAIS QUE JE DEVENAIS FOLLE »
« J’ai eu mon troisième enfant en 2011, explique-t-elle, en s’installant à table, dans le jardin de sa maison à Heyrieux. L’accouchement a été difficile et le médecin m’a déconseillé de retomber enceinte. Ça tombait bien, je ne le souhaitais pas non plus. J’ai essayé différents contraceptifs mais rien ne me convenait. Ma gynécologue m’a alors proposé le dispositif Essure. C’était très simple à poser, des petits ressorts dans les trompes (lire ci-après). C’était moins lourd qu’une ligature. J’ai accepté et les implants ont été posés en 2014. Je les ai complètement oubliés ensuite. Mais au bout de six mois, j’ai commencé à ressentir des douleurs articulaires. »
« Je me sentais comme dans le corps d’une mamie de 90 ans. J’ai passé des radios, des IRM. Ça ne donnait rien. Mes mains se bloquaient d’un coup parfois. J’avais des vertiges, des gros soucis d’estomac aussi. J’étais exténuée, je ne pouvais plus suivre mes gamins. Et les médecins me disaient “vous êtes fatiguée madame, vous avez trois enfants, c’est normal. Et vous êtes en pré-ménopause aussi. Attention, vous êtes proche du burn-out.” Et moi je pensais “c’est dans ma tête, je deviens folle”. Au fil des ans, j’ai eu des pertes de mémoire. Moi qui gérais tous les rendez-vous des enfants, j’ai commencé à en oublier beaucoup. Au travail aussi, j’ai oublié des choses. Là, j’ai eu vraiment peur. J’ai encore passé une IRM. Ça n’a rien donné. »
Marielle a donc vécu six ans avec tous ces troubles. Un jour de février 2020, elle est tombée sur un reportage à la télévision, qui parlait des implants Essure. « Ça a été la douche froide. Des femmes expliquaient leurs symptômes depuis la pose de ces implants. C’était exactement tout ce que j’avais. Exactement. J’ai trouvé une association sur Internet, qui m’a donné des renseignements supplémentaires. J’ai pris rendez-vous avec un chirurgien lyonnais habitué à explanter ces contraceptifs. Il m’a auscultée. Et je me suis sentie enfin comprise. Il m’a dit “non madame, ça n’est pas dans votre tête”. On a fait une IRM, mes implants avaient bougé dans les trompes, provoquant des saignements intenses lors de mes règles. Et j’avais développé une adénomyose en plus. Il a fallu enlever l’utérus et les trompes, en plus des implants. J’ai été opérée le 12 mai dernier. »
FIN DE COMMERCIALISATION EN 2017
Depuis, Marielle se remet doucement. Elle n’en a pas fini avec les douleurs. « Je n’en ai plus dans les jambes, mais mes bras me font encore très mal. Et je suis très fatiguée. J’ai un traitement d’oméga 3 pour essayer de stimuler ma mémoire. Le chirurgien m’a dit qu’il faudrait du temps. Je suis tellement en colère contre le corps médical. Les implants Essure ne sont plus commercialisés depuis 2017 en France, de plus en plus de femmes révèlent de lourds problèmes liés à ces implants depuis 2015 et personne, dans le corps médical, ne m’a jamais expliqué ça. Personne n’a pris au sérieux mes symptômes. Il a fallu un reportage à la télévision pour que je découvre que ces implants m’empoisonnaient. Si je témoigne aujourd’hui, c’est pour les autres femmes. Celles qui souffrent peut-être comme moi, pendant des années, sans savoir d’où vient le problème. »
Pour Bayer, aucun lien prouvé entre les implants et les symptômes décrits.
[...]
Interrogé, le laboratoire est formel : « À ce jour, aucune étude scientifique ne permet d’établir un lien de causalité direct et certain entre le dispositif médical Essure et les symptômes rapportés par certaines patientes. La décision d’arrêt de commercialisation n’est pas liée à un problème de sécurité ou de qualité d’Essure. Les autorités de santé se sont intéressées en détail à la sécurité d’Essure et ont toutes conclu à la balance bénéfice risque favorable du dispositif médical. La décision d’arrêt de commercialisation d’Essure a été prise par Bayer pour des raisons commerciales, liées notamment à un environnement défavorable à sa prescription, qui s’était installé et avait conduit à une baisse continue de la demande en France. »
Les implants Essure, qu’est-ce que c’est ?
Les implants Essure ont été fabriqués par le laboratoire Bayer et permettent une contraception définitive. Ce sont en fait des petits ressorts métalliques associés à des fils de polyéthylène, que l’on introduit dans les trompes de Fallope, en passant par les voies naturelles (vagin et col de l’utérus).
Cette méthode ne nécessite pas d’incision, contrairement à la ligature des trompes et a donc présenté un avantage certain aux yeux des médecins quand le laboratoire a commencé à les commercialiser en France en 2002.
Une fois installés, une réaction naturelle se produit autour de ces implants : une fibrose, qui va boucher complètement les trompes, toute fécondation devenant impossible.
L’implant contient du nickel. L’allergie au nickel est une contre-indication à la pose des implants, mentionnée par Bayer dans la notice du kit de pose.
Une action en justice en cours
L’association nationale Resist (Réseau d’entraide, soutien et d’informations sur la stérilisation tubaire) a été lancée par une femme, Marielle Klein, en 2016, qui voulait alerter l’opinion publique contre les implants Essure et les nombreux effets indésirables qu’elle estimait liés à ces implants. Fatigue, troubles articulaires, aphasie, douleurs gastriques, troubles cognitifs, la liste des symptômes décrits est très longue. Beaucoup de femmes se sont retrouvées dans ces symptômes et aujourd’hui, l’association compte 3 260 adhérentes.
« L’association a tout de suite été crédible »
« L’association a tout de suite été crédible auprès des pouvoirs publics, explique Émilie Gillier, l’actuelle présidente. Et notre action a vite porté ses fruits. En août 2017, l’ANSM France (agence nationale de sécurité du médicament) a envoyé la consigne de stopper les poses d’Essure et de renvoyer les stocks. En septembre 2017, Bayer a stoppé la commercialisation des implants en France. »
Aujourd’hui, l’association poursuit son combat. D’une part en alertant les femmes qui ont aujourd’hui encore ces implants et peuvent ressentir des effets indésirables. Mais aussi sur le terrain judiciaire.
« Nous avons engagé une action en justice contre Bayer le 8 mars 2018, précise la présidente. Pour l’instant, l’affaire n’a pas été rejetée, c’est donc porteur d’espoir. Une étude américaine est en cours. Elle a été mise en œuvre par Bayer. Des résultats intermédiaires viennent d’être publiés et montrent que les patientes avec implants Essure ont plus de douleurs abdominales ou pelviennes et plus de saignements importants que les autres. C’est déjà un premier pas pour nous. La difficulté, c’est que les symptômes ressentis par les femmes sont très variés. Ça va de tendinites aux troubles neurologiques et autres douleurs abdominales. Et il y a énormément de femmes aussi qui vont très bien. C’est pour cela que ça a été très difficile pour les médecins de comprendre ce qui se passait. »
ACTU.FR
La Marne
18 février 2020
"Une étude vient de démontrer que les implants Essure, commercialisés par le laboratoire Bayer, contiennent de l'étain qui se répand dans le corps. 191 000 femmes sont concernées.
Les victimes des implants Essure commencent à entrevoir la fin de leur calvaire. Ou au moins, la reconnaissance de celui-ci. Une récente étude, menée par le laboratoire lyonnais Minapath, a mis en évidence, dans neuf cas sur dix, la présence d’étain dans le corps des femmes ayant reçu un implant contraceptif Essure. Ce métal, issu de la détérioration des soudures de l’implant, peut se transformer en composés très toxiques, les organoétains, et provoquer de graves complications."[...]
EXPRESSIONS
12 février 2020
En région lyonnaise, un laboratoire indépendant tend à démontrer la toxicité des implants, notamment autour de l'étain relâché dans le corps des victimes, via la soudure du dispositif médical.
FRANCE 3 AUVERGNE RHÔNE ALPES
3 février 2020
"De nouvelles analyses menées par le laboratoire lyonnais Minapath ont livré d'inquiétantes informations sur les implants Essure. Elles auraient montré que le dispositif de contraception définitive relâchait de l'étain dans l'organisme des patientes implantées."
[...]
"Créée en 2016, l’association Resist regroupe des victimes de défaillances des implants Essure. Elle les accompagne dans leurs démarches médicales, administratives et juridiques" [...]
Retrouver l'article complet ici
LE DAUPHINÉ
3 février 2020
"Le laboratoire lyonnais Minapath a procédé à des analyses de tissus utérins de 25 patientes. Elles montrent un relargage de ce métal dans plus de 90 % des cas et confirment la corrosion de ce dispositif de contraception définitive. Explications et conséquences.
[...] Mais, en fait, cette corrosion avait été mise en évidence dès 2004, dans une étude menée par le fabricant (Conceptus à l’époque), deux ans après que le dispositif a reçu son AMM (Autorisation de mise sur le marché). « On voit qu’entre trois et six mois, la soudure se corrode beaucoup et qu’elle relâche de l’étain. Quand on lit ça, c’est invraisemblable. En fait, le dispositif se corrode tout le temps », s’exclame le Dr Vincent, co-auteur avec d’autres scientifiques, d’un article sur les dix premières patientes, qui vient d’être soumis à l’ European Journal of Obstetrics and Gynecology. [...]"
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GÈNÉTHIQUE
1er site d'actualité bioéthique
3 février 2020
Synthèses de presse - Pour lire l'article en entier cliquer ici