Je souhaitais apporter mon témoignage pour vous faire part de mon parcours suite à la pose des implants Essure®. J’espère que celui-ci pourra aider voire donner de l’espoir à toutes celles qui comme moi ont bataillé ou bataillent encore pour se débarrasser de ces implants.
Début 2013, j’ai 38 ans, deux beaux enfants et depuis plusieurs années je demande à ma gynécologue, une méthode de contraception plus définitive. Ma mère ayant eu quatre enfants et une ligature des trompes à l’ancienne, je me dis que c’est la solution pour ne plus être obligée de prendre des hormones. Ma gynéco me parle de cette méthode révolutionnaire, la méthode Essure® : une hospitalisation et une pose très rapides, pas d’anesthésie, pas de contre indication particulière à part peut être une éventuelle allergie au nickel.
Elle me pose simplement cette question : lorsque vous portez des bijoux fantaisies, avez vous déjà eu des démangeaisons ? Je porte très peu de bijoux, mais pour ce que j’en sais je n’ai jamais rien constaté de probant. Elle me dirige vers un gynéco de
l’hôpital de ma ville et lors d’ un premier rdv avec lui, il me réexplique la même chose, leurs deux discours sont cohérents, et il me vante une fois de plus cette méthode. Pleine de confiance, je décide de franchir le pas et nous fixons un rdv quelques semaines plus
tard. Le 25 septembre 2013, je me fais donc poser ces deux implants sans me douter un seul instant que cela va fortement bouleverser, impacter ma vie et surtout ma santé pour un long moment.
Je rentre chez moi et ma vie reprend son cours comme si de rien n’était. Quelques semaines plus tard, je développe une dyshidrose sur les doigts et les orteils. J’en parle à une amie infirmière qui me dit que c’est souvent allergique. Je regarde sur internet, et en effet je constate que cette dyshidrose peut être dûe à une allergie. En cherchant un peu plus loin...allergie, métaux lourds, intoxication, etc., je tombe sur un article, puis un autre et encore un autre qui pointent la possible dangerosité des implants Essure®. Tout cela reste flou, de mémoire les articles soulèvent le problème mais en parallèle je trouve toujours un article qui va défendre le contraire. Je ne sais trop quoi en penser mais cela reste dans ma tête et commence à me chagriner. La dyshidrose continue ses va et vient de façon périodique et s’installe progressivement une fatigue lancinante, tenace que rien
ne parvient à calmer. Je travaille dehors depuis plusieurs mois (peu importe le temps qu’il fait, physiquement c’est parfois pesant), je me lève tôt et la charge de travail domestique avec deux enfants de quatre et cinq ans me semblent pouvoir justifier cette fatigue.
Début janvier, je retourne voir le gynécologue pour le contrôle post-implantation. Il me fait une échographie et me dit que les deux DIT sont bien en place. Mais le temps a fait son travail et je regrette la pose de ces implants.
Tout ce que j’ai pu glaner comme informations ces derniers mois me font douter, et le fait d’avoir à l’intérieur de moi ces deux implants constitués de métaux lourds me met mal à l’aise. On m’a parlé du nickel certes en pointant du doigt les éventuelles allergies mais jamais on ne m’a pas parlé des autres métaux lourds dont ils sont constitués. On ne m’a pas parlé non plus des fibres de PET. Tout cela je lui dis. Je lui expose mes doutes et mes craintes. Je lui dis que je regrette et que cela m’angoisse. Et finalement je lui dis que je veux les retirer rapidement. Je revois encore son air lorsque je lui dis cela : méprisant, moqueur et suffisant. Il balaye
tout mon discours d’un revers de main, il hausse le ton et réfute toutes les accusations que je porte sur cette méthode. C’est lui le gynéco, c’est lui qui a fait les études et qui suit les avancées médicales. Si cette méthode n’était pas fiable, si elle était dangereuse, il le saurait ! Pour l’instant, il n’y a aucune contre indication à la pose et encore moins d’indication à la dépose. Il refuse de me les retirer dans l’état actuel des choses. Il précise sur le compte rendu de consultation que je connaissais la constitution de ces dispositifs, qu’avant d’envisager un éventuel retrait par salpingectomie je pourrais faire des tests d’allergie au nickel mais que de toute façon, même en cas d’allergie connue et avérée au nickel, le laboratoire Conceptus (?) ne préconise pas le retrait. Il précise que cette préconisation a été retirée pour des raisons liées à quelques cas de jurisprudences aux USA. Il stipule également qu’il ne déplore aucune allergie apparue depuis la pose de DIT de type Essure® et qu’il effectue cette activité en grand nombre depuis 2007. Il clôture la consultation en tentant tant bien que mal de me rassurer et en me disant d’arrêter de m’inquiéter...Je sors de là dépitée, presque honteuse. En quinze minutes il a réussi à me retourner le cerveau. A cet instant précis, je ne sais plus quoi penser. M’inquièterais-je trop ?
Sauf que tout cela trotte dans ma tête et je n’arrive pas à tirer un trait dessus. Et au fil des années, je continue de chercher périodiquement des informations sur Essure®, je tombe sur de plus en plus d’articles, je découvre aussi le site de l’association Resist que je parcours en diagonale. Quand je lis les témoignages, je m’estime assez chanceuse au vu de mes symptômes.
Certaines femmes sont particulièrement touchées et souffrent énormément par rapport à moi. Je prends sur moi. En revanche à chaque rdv annuel chez un ou une gynécologue ( je me fais suivre à l’hôpital et je ne tombe pas toujours sur la même personne ), je remets sur la table la question du retrait...Et à chaque fois j’ai le même refus et l’impression que ce problème est pris à la légère, un peu comme si il ne fallait pas soulever cette problématique.
A ma fatigue très persistante, viennent s’ajouter au fil du temps d’autres symptômes : des métrorragies ( qu’on me propose de soigner par la prise d’une pilule contraceptive ou d’un stérilet hormonal !!! Et allez, rajoutons une petite couche d’hormones par dessus tout cela, pourquoi pas), des démangeaisons sur tout le corps, des carences sévères en fer et vitamine B12, une perte de cheveux +++. Mon médecin à l’écoute, me fait faire des analyses en tous genres, il a cherché des problèmes au foie pouvant justifier la fatigue et les démangeaisons, rien. Il a cherché un problème de malabsorption pour les carences, rien. Mes analyses de sang sont toujours nickel (à part fer et B12). Je commence à avoir mal dans le bas du dos, je fais une radio, rien à part une très légère bascule du bassin. Je continue à prendre sur moi.
Jusqu’à ce jour de décembre 2020. Rdv annuel, nouvelle gynécologue. Très rapidement je pose la question d’un retrait éventuel. A ma grande stupéfaction, elle me dit oui de suite. J’ai du mal à y croire. Elle précise qu’elle sera en arrêt maternité début février et qu’il faudrait programmer l’opération rapidement. Je m’engouffre dans cette brèche tant attendue et nous fixons un rdv le 5 février. Je me sens tellement soulagée ! Enfin écoutée et prise au sérieux !
Je me fais donc opérer début février 2021. Le retrait est effectué par salpingectomie bilatérale en cœlioscopie. La chirurgienne vient me voir à ma sortie de salle de réveil et me dit textuellement "madame, tout s’est très bien passé, vous pouvez d’ores et déjà
dormir sur vos deux oreilles, vous êtes débarrassée de ces implants, vous voilà tranquille". Le CR opératoire indique que les implants étaient bien présents dans les trompes et que tout s’est déroulé sans encombres. Quel soulagement ! Me voilà enfin tranquille, je vais pouvoir passer à autre chose. Sereine et libérée, je poursuis ma route. Je change de travail, je continue à me lever tôt et la fatigue se fait toujours sentir.
Les années filent 45, 46, 47,...Et avec cela son lot d’inconforts et de soucis plus ou moins liés à la pré-ménopause. Ma vue commence à baisser de façon assez importante, mon métier de maroquinière exige beaucoup de précision et de concentration visuelle, cela peut s’expliquer. Et viennent les douleurs lombaires, digestives, gynécologiques, des règles de plus en plus douloureuses et parfois très abondantes, des douleurs dentaires, toujours des démangeaisons, des insomnies, des troubles nerveux et surtout des migraines très très handicapantes. Je n’ai jamais été migraineuse et mon médecin ne comprend pas pourquoi elles apparaissent maintenant. Il souhaite écarter la présence d’une tumeur, je passe une IRM, rien ! Toujours rien ! Mes yeux me piquent, me démangent, pleurent sans raison apparente, ma vue se trouble parfois, je fais un gros bilan dans un centre d’ophtalmologie, rien ! Encore et toujours rien ! Quand j’en parle autour de moi, on me dit c’est l’âge, c’est normal. Quelque chose au fond de moi sait que quelque chose ne va pas, mon instinct me le dit.
Je me fais tester pour la maladie de Lyme, c’est négatif. On me diagnostique également une adénomyose et un utérus myomateux. Et puis je ressens des symptômes cognitifs comme des difficultés à trouver des mots, une sorte de brouillard, des sensations de
vertige,...C’est très compliqué car certains symptômes peuvent aussi être dus à la chute des hormones et à cette ménopause qui se met en place tout doucement.
Août 2024, en me réceptionnant lors d’un pas de danse, je subis (et le mot est faible) une rupture partielle du tendon d’Achille. Déterminée à récupérer l’intégralité de ma marche rapidement, je suis mes séances de kiné avec force et endurance. Je suis une grande marcheuse et l’idée de ne plus pouvoir marcher à ma convenance me peine beaucoup. Trois mois après on me diagnostique des tendinites dans les deux genoux. Et dans la foulée, ayant de plus en plus mal au dos, mon médecin me prescrit une radio des genoux et du bassin que je fais en mars 2025. Pour les genoux rien de particulier qui pourrait justifier vraiment ces tendinites, et la radio décèle un pincement de vertèbres dans le bas du dos ( sûrement plus ancien et asymptomatique selon mon osthéo).
Je rentre chez moi avec mes clichés, je regarde cela en dilettante et mes yeux tombent sur une trace blanche, d’environ 1cm par rapport à l’échelle du cliché. L’image renvoie un trait blanc et ce qui semble être une minuscule boule à l’extrémité de ce trait blanc.
Bizarre ! Je reste interdite et je vais me coucher. A 2h du matin je me réveille et telle une illumination, l’explication m’apparaît soudainement. Et si c’était un morceau d’implant ? Je me lève et vais rechercher dans mes anciennes radios. Je me souviens très bien en avoir fait une avant l’explantation (celle qui avait révélé la bascule du bassin) où on voyait de façon très nette les deux implants intégraux. Et le couperet tombe, c’est bien cela, malheureusement oui il me reste un morceau d’implant dans l’utérus. L’étonnement fait place à la sidération, la sidération à la colère et la colère...à la colère. Et je ne décolère pas. Je me sens flouée, trompée, trahie. Une fois de plus je ne me sens pas avoir été prise au sérieux. Le lendemain je prends rdv chez mon médecin traitant qui, abasourdi constate la même chose que moi. Il est désolé. Il me conseille d’aller voir un gynécologue à l’hôpital et me fait faire un scanner en amont pour confirmer qu’il s’agit bien d’un morceau métallique. Le bilan du-dit scanner fait état d’un fragment métallique de 8,8 mm en para utérin.
Début avril, je me rends chez le gynéco la boule au ventre. Je comprends très vite que la consultation pourrait très vite mal tourner. Le médecin que j’ai en face de moi me prend de haut, se permet de porter un jugement sur les émotions qui m’habitent à ce moment précis. Et surtout, il doute très ouvertement de la nécessité de retirer ce morceau. Selon lui, il y aurait plus de risques de le retirer que de le garder. A l’énoncé de la longue liste de symptômes dont je suis victime, il en balaye plus des deux tiers pour ne garder que la fatigue, les migraines, et les métrorragies. En aucun cas, il n’a été prouvé que les tendinites ou douleurs articulaires pouvaient être dues aux implants. Bref...grand moment de solitude pour moi. Lorsque je lui parle d’une hystérectomie il me dit que ce n’est absolument pas justifié dans mon cas. A la place, il me propose une opération par cœlioscopie pour tenter d’aller « gratter » la corne utérine en espérant trouver le morceau, d’aller regratter une seconde fois si la première a été infructueuse, de refermer et de faire une radio pour vérifier. Si persistance du morceau, un choix devra se faire soit en réopérant d’un façon ou d’une autre, soit de le garder et de vivre avec tout en mettant de côté mes exigences. Face à cette situation ubuesque, je me pose la question de savoir si nous sommes bien en 2025 avec les outils et appareils censés être à la hauteur de la technologie actuelle. On y va à l’aveugle c’est ça ? Comment ça gratter une fois, regratter une deuxième fois, refermer, et éventuellement aller me faire réopérer une autre fois encore ? Ma cousine m’a dit à juste titre "Nathalie, tu n’es pas un morceau de jambon qu’on peut découper en tranches".
Loin d’être convaincue, on bloque néanmoins une date pour une opération deux mois plus tard. Je ressors de là en sachant très bien que je vais annuler cette opération. Mon médecin traitant me confirme qu’un deuxième avis serait plus que nécessaire et il me
dirige vers un autre hôpital connu pour son service de gynécologie. Je réussis à obtenir un rdv relativement rapidement et on me dirige vers quelqu’un qui connaît la problématique Essure® et qui chapeautera l’étude Ables au sein de cet hôpital. C’est déjà un bon point, je suis un peu rassurée. J’arrive à ce rdv avec des réserves mais déterminée à ne pas me laisser faire. Je suis accueillie par un médecin d’une trentaine d’années, très gentil, tout de suite très à l’écoute et bienveillant. Il comprend mes inquiétudes, et il trouve légitime mon souhait de vouloir me débarrasser de cet implant. Très rapidement, il me parle de l’association Resist. Nous faisons le point lui et moi sur mon parcours. Il m’explique précisément les risques, me fait peser le pour et le contre. Selon lui, la seule solution envisageable c’est l’hystérectomie totale. Pas question d’aller grattouiller une fois, puis une deuxième si besoin, etc. Et cette solution réglerait par la même occasion mes problèmes d’adénomyose. Deux salles, deux ambiances...rien à voir avec l’approche du premier gynéco. Sans porter de jugement sur ses collègues, il m’explique qu’il y a une façon particulière et protocolaire de traiter cette problématique. J’entends enfin le discours que j’attendais, je suis rassurée avec cette impression d’être entre de bonnes mains. Il souhaite que je refasse une IRM bien précise de mon utérus avant l’opération. Et nous fixons un rdv pour l’opération. Il me demande de profiter de mes vacances en juillet que j’avais déjà programmé depuis plusieurs mois et d’attendre qu’il revienne de vacances fin août.
Le rdv est fixé au 25 août. Entre-temps, j’ai eu rdv avec l’anesthésiste et l’infirmière. Malgré des soucis de voiture qui m’ont obligés à écourter mes vacances d’une semaine je réussis à partir une semaine à la montagne pour randonner, chargée de mes migraines,
douleurs aux genoux, au dos pour tenter de me ressourcer. Et me voilà enfin au 25 août. Après avoir poireauté une heure dans les couloirs avant qu’on me trouve une chambre ( l’hôpital manque clairement de moyens c’est assez hallucinant ), je suis prise en charge par des infirmières très sympas et désolées de m’avoir fait attendre aussi longtemps. J’ai attendu également quelques heures dans ma chambre avant de partir au bloc. Endormie vers 15h30 par des anesthésistes très fun qui m’ont fait partir dans la joie et la bonne humeur, je me suis endormie tout doucement avec pour dernière vision l’arrivée du gynécologue arborant et posant sur moi un sourire plein de bienveillance. Top ! Je me suis réveillée vers 18h. Si il y a bien une chose que j’aime dans ces moments là, c’est cette sensation cotonneuse dans laquelle on se trouve au sortir de l’anesthésie. Je vérifie tout de suite que je n’ai pas de pansement sur le bas ventre. C’était une éventualité si il avait rencontré des difficultés par voie basse. Et non pas de pansement, ouf. Le temps que je reprenne mes esprits, une infirmière m’a accompagné aux toilettes. Le chirurgien est passé me voir pour me dire que tout s’était bien passé, par voie basse, pas d’incision, pas de cœlioscopie. Il me confirme avoir fait une radio post-opératoire de mon utérus et d’y avoir vu le morceau d’implant. Néanmoins, il me prescrit une radio du bassin afin de vérifier qu’il ne reste plus rien. Je suis ressortie le soir même apaisée comme jamais.
Ma radio ASP n’a décelé aucun morceau métallique. J’ai un joli et magnifique bassin exempt de tout corps étranger. Je dois revoir le chirurgien mi-octobre pour le rdv de contrôle. Et je pourrais tourner cette page. Le temps fera son chemin, j’espère que certains symptômes s’atténueront voire disparaîtront totalement. A J+30, je me sens bien. J’ai repris une activité normale, j’ai pu marcher très rapidement tous les jours, et j’ai profité de mon arrêt de travail pour bien me reposer et beaucoup dormir. J’ai repris le travail et
ma fille m’a dit hier qu’elle me trouvait moins fatiguée. Et en effet je trouve aussi. Je me sens plus alerte, je n’ai plus cette pesanteur dans le bas ventre, je me sens moins gonflée, j’ai retrouvé un ventre plat, je me sens légère du bassin. Et j’ai l’impression d’avoir moins de problèmes oculaires, je ne sais pas si c’est psychologique mais ma vue a gagné en netteté. La patience sera ma meilleure amie, j’aborde l’étape suivante avec sérénité.
Je ne peux l’expliquer mais psychologiquement, je suis libérée d’un poids immense. Qu’importe si tous mes symptômes ne sont pas dus à Essure®, qu’importe si ils ne partiront pas tous, qu’importe si j’en garderais des séquelles mais comme un pied de nez
à Bayer, je peux dire adieu à ces implants de malheur. J’ai réussi à retirer de moi ces envahisseurs, ces distilleurs de poison. Je prends cela comme une victoire. Certes j’y ai laissé des plumes, de l’énergie, beaucoup de temps et de rumination mais j’ai réussi .
Aujourd’hui je peux dire qu’une bonne partie de cette mésaventure se trouve derrière moi mais le chemin, ponctué de bosses et d’embûches, n’a pas été qu’une sinécure. Quand je lisais les témoignages, j’enviais l’histoire de ces femmes pour qui ce parcours était derrière elles. J’avais hâte que tout cela soit derrière moi. Et j’y suis. Ne pas baisser les bras, continuer à avancer et lutter quoi, lutter pour sa liberté.
Je tenais à remercier les membres de l’association Resist que j’ai vu en visio ou eu au téléphone. Votre écoute et vos conseils m’ont été précieux. Cela fait du bien de ne pas se sentir seule. Votre gentillesse et réactivité sont un soutien énorme dans les moments de
doute. Merci d’être là, merci pour votre engagement dans cette cause. Et je voulais également dire aux porteuses d’Essure® qu’il ne fallait pas baisser les bras. Nous devons nous battre pour être entendues et faire respecter nos choix.
Le chemin est parfois long mais il vaut le coup d’être parcouru. Si j’ai un conseil à donner, suivez votre instinct et entourez vous des bonnes personnes.